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Scifan et Roland au MOOC Fantasy
15 juin 2017

Mon devoir

devoir1

Comme qui dirait que je dépasse les 25 lignes tu juges. Donc en dehors des corrections. D’abord si suis hors sujet tu coupes, sinon considère-toi comme un de mes pairs et en fonction de ton jugement tu coupes ou tu laisses le dépassement.

Commençons par définir ce qu’est la fantasy. Elle est un genre contemporain, aujourd’hui composé d’un agrégat de sous genres de plus en plus nombreux, ayant pour caractéristique commune l’intervention d’un merveilleux considéré comme naturel par les personnages et le lectorat.  Les œuvres de fantasy se déroulent dans des univers fictionnels souvent créés de toutes pièces. Si parfois nous croyons identifier le monde dans lequel nous vivons il n‘en est rien, car dans ces univers la magie est de pratique commune, et des créatures imaginaires issues de mythes, contes, légendes ou de l’imagination d’auteurs y côtoient habituellement (en bonne intelligence ou non) les humains.

Deux œuvres, par leurs différences, me semblent permettre d’illustrer la diversité de la fantasy. « Le Trône de fer » de Georges R.R. Martin est considérée comme la meilleure saga fantasy par beaucoup. Martin tisse adroitement plusieurs histoires dans un monde complexe, voir brutal, qui se compose entièrement de caractères gris, et non du noir et blanc traditionnel. Le monde de Martin est un vaste jeu de cyvosse qui englobe plusieurs continents, dont les pièces sont les seigneurs, bâtards, chevaliers, magiciens, dames, enfants et dragons. Ce qui se démarque vraiment dans cette saga, c’est le penchant de Martin pour trucider ses personnages principaux. Véritable épopée dans laquelle la magie est omniprésente bien que secondaire, voire accessoire dans les premiers tomes, cette saga représente parfaitement la low épic fantasy. « Chronique du tueur de roi » de Patrick Rothfuss est une autobiographie de celui qui se présente ainsi : « Mon nom est Kvothe. Vous avez dû entendre parler de moi. Je suis le plus grand magicien de tous les temps. Il me reste trois jours à vivre. Ceci est mon histoire. » Si l’on regarde l’histoire dans son ensemble, un doute s’installe sur la fiabilité du narrateur (Kvothe), et ses exploits grandioses pourraient en fait n’être que fanfaronnades. Bien que totalement originale dans sa forme, une quête initiatique dont la magie est le substrat nous est contée dans cette high fantasy.

À mes yeux, la fantasy porte un autre regard sur le monde en faisant place au merveilleux. Elle permet de s’évader pour échapper aux affres de la conformité, tout en portant une réflexion sur tous les aspects de la société. La fantasy est un vecteur de tolérance. C’est un genre multiple ayant pour seules limites l’imagination des auteurs. Imaginer, rêver, c’est se prémunir de tous les fanatismes.

 

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