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Scifan et Roland au MOOC Fantasy
16 juillet 2015

Jean Martial

  • Physique :

Jean est plutôt grand pour son époque, environ 1,75m pour à peu près 70 Kg. Il est brun, son visage est émacié. Ses yeux noirs sont durs. De nombreuses rides sur son visage le rendent beaucoup plus âgé qu'il ne l'est en réalité.

  • Caractère :

C'est un homme plutôt taciturne et en proie à de grands moments de mélancolie. Pour autant, il est résolument tourné vers l'action.

  • Aptitudes :

La survie, le combat à mains nues, poignard et baîonette, arme de poing et fusil. Orientation, agriculture.

  • Métier / Occupation:

Ancien militaire, troupe de marine, est un survivant de la bataille de Sedan. Il a disparu après ...

  • Les secrets :

Orphelin, Jean a toujours cherché une famille et l'école Jésuite ainsi que l'armée ont été pour lui ce qui s'en rapproche le plus. Pendant ses jeunes années, il fut croyant. Mais son expérience militaire et notamment sa captivité lui ont fait perdre la foi. En effet, il fut l'un des 80000 hommes "enfermés" dans l'enfer de la presqu'île d'Iges dont il a réussi à s'enfuir et par la suite à gagner la Belgique. Là-bas, il a refait sa vie et y a connu trois ans de bonheur, jusqu'à la mort de sa femme. Alors même que le bonheur semblait enfin à sa portée, un nouveau coup du sort le privait de tout repère. C'est donc un homme désespéré, sans foi qui parcours les routes de France en quête de rédemption et surtout d'espoir qui va débarquer sur le continent d'Historia.

Histoire

Né à Clermont-Ferrand, le 13 aout 1850 de parents inconnus, Martial est élevé dans une école Jésuite. Elève peu passionné par les matières scolaires et disposant de bonne capacités physiques, les pères le dirigent alors vers l'armée.

C'est ainsi qu'il rentre dans les troupes d'infanterie marine. Il participe aux combats de la bataille de Sedan suite à laquelle il se retrouve prisonnier dans la presqu'île d'Iges. Ses capacités physiques et surtout son mental vont lui permettre de résister aux conditions climatiques désastreuses et aux privations.

Profitant d'une nuit d'orage particulièrement violente, il s'accroche à des corps flottants pour plonger dans la Meuse et s'enfuir. Il arrive à capturer et à monter sur un cheval rescapé, lui aussi des champs de bataille, pour foncer droit en Belgique et y trouver refuge.

Là-bas, une famille de fermier va l'accueillir. Contre sa participation aux travaux de la ferme, ceux-ci lui offre protection, gîte et couverts. Il va tomber amoureux d'une jeune femme du village mais une épidémie de grippe va emporter cette dernière. Complètement désespéré, Martial reprend la route. Embarquant avec lui ses maigres possessions, il prend la direction de la France. ...

Cela faisait des jours que Jean marchait sur les petites routes du Nord. Parfois, quand l'envie lui en prenait, il coupait à travers bois, braconnant un lièvre dès que l'occasion s'en faisait sentir, buvant à même les sources. Il errait sans but précis. De loi en loin, quand il apercevait une ferme, il prposait ses services à la journée. De nombreuses fois, plus d'un propriétaire lui avait dit de rester. Ce n'était pas toues les jours qu'ils croisaient un homme avec autant d'ardeur au travail. Mais jamais Jean n'était restait. Sans vraiment savoir pourquoi, Jean était resté éligné des villes et, sans plus de raison, il ne sut jamais pourquoi il se décidait à rentrer dans Paris.

Tout lui était nouveau, les gens, les tenues vestimentaires, le bruit, les odeurs. Au début ce fut une agression mais il se décida à poursuivre son exploration de la capitale. Après quelques jours, il réussi à se faire embaucher dans la maintenance du chemin de fer. Le travail est dur, mal payé mais il reste au grand air. Le soir, les ouvriers boivent et mangent ensemble faisant chauffer des pommes de terre sur des braseros improvisés. C'est par une chaude soirée d'aout, la bouteille de mauvais vin passe de main en main quand d'un coup l'explosion survint. Jean n'a pas le temps de comprendre ce qui se passe, il sent le souffle chaud le long de son visage et ses narines sont saturés d'une odeur qu'il n'a déjà que trop senti quand l'artillerie faisait pleuvoir le feu sur lui et ses hommes. Le bruit est tellement assourdissant qu'il n'entend pas ses camarades hurler. Tout juste a t-il comme denrière sensation l'impression de voler ...

La lumière éclatante lui force à ouvrir les yeux, un sifflement aigu se fait entendre dans ses oreilles mais il s'atténue au bout de quelques instants. Autour de lui, l'air est frais, comme un dimanche d'été quand il partait escalader le Puy de Dôme dans sa jeunesse. Petit à petit, l'horrible sifflement fait place à des chant mélodieux d'oiseaux. Jean essaie de s'asseoir, de nombreuses douleurs lui font savoir qu'il vit encore, l'espace d'un instant, il s'était enfin cru arriver à ce fameux Paradis dont le père Ignace lui parlait tant.

Auteur :  Jeaubert

Texte publié sous licence (CC BY-NC-SA 3.0 FR)  https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr/

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