Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Scifan et Roland au MOOC Fantasy
8 août 2015

Évolution d'Oups !

Je reprends ci-dessous le chapitre entier avec les caractéristiques suivantes :

J’avais écrit dans ma question, « Il manque le début de l'exposé topologique, une courte fin de l'exposé topologique, et le début du voyage de Roland » donc,

En noir les parties de mon texte déjà écrites qui est restée tel qu’il était avant soumission.

En noir rayées les parties de mon texte déjà écrites qui ont été supprimées ou modifiées. Dont les … remplaçant les parties non encore écrites, et les parties (......?) qui sauf avis ne devaient pas figurer pas dans le texte définitif.

Surlignées les parties écrites par KlairA que j’ai incorporées ou substituées à mon texte.

Surlignées et rayées les parties écrites par KlairA que je n’ai pas gardées.

En bleu les parties de mon texte qui n’était pas encore écrites lorsque j’ai soumis la scène finale à l’approbation du groupe B

 

***

Se réveillant en plein milieu de la nuit, Amaelle se sentit une envie irrépressible d'exploration. Elle avait besoin en outre de se détendre, se délasser, toutes ses aventures l'avaient un peu nouée.

Elle déploya ses membres agiles, s'étira, inspira longuement, et après avoir tournoyé sur elle-même très silencieusement, se décida à "prendre le vent" et à suivre son instinct.

Elle découvrit un endroit fascinant, dont elle ne mesura pas tout d'abord l'ampleur, la majesté et l'intimité propice à sa détente.

Entre les Marches du légendaire et bannières se trouve un inselberg de trois cents toises de haut, aux parois abruptes que jamais personne n’est parvenu à escalader. De forme approximativement elliptique il mesure environ huit lieues de poste dans l’axe est-ouest et quinze dans l’axe nord-sud, sur le plateau duquel se situe le monde perdu de Sir Arthur Conan Doyle.

Au nord du monde perdu, s’ouvre à sa base une dislocation tectonique de rupture sans déplacement visible d’une largeur d’une cinquantaine de toise qui se referme à douze lieues du Pays imaginaire, (sans doute y a-t-il deux plaques dans cette partie du MOOC).

Au sud une zone de marais, variable elle s’étend, se restreint, se déplace telle une vermine.

Ceci explique pourquoi voyagé entre les Marches du légendaire et Bannières il faut transiter par le Pays imaginaire, ou par Mediatika. Au nord il existe bien des pistes menant à des ponts de cordes permettant la traversée de la rupture. Mais ils sont souvent rompus pour diverses raisons.

Compte tenu du temps accordé à Roland pour rejoindre Ryana, il ne peut prendre le risque d’arrivé devant un pont détruit, faire demi-tour prendre une autre piste ne lui permettrait pas d’arrivé avant le départ de Ryana.

L’inselberg du pays perdu est lui-même déchiré d’est en ouest par un canyon sinueux qui mesure selon les endroits entre deux et six toises. Au fond coule Coursprofond le bien nommé. Coursprofond sur tout son parcours est longé par la sente du fol l’encore mieux nommée.

La sente du fol mesure selon les endroits entre un pied et une coudée, elle est faite, tantôt de rocher non poli, tantôt de galets roulant les uns sur les autres, elle est tantôt à dextre tantôt à senestre de Coursprofond, il faut tantôt traverser des guets tantôt bondir d’une rive à l’autre. On ne peut s’y croiser, certains passages de la sente du fol sont sous l’eau même quand Coursprofond est à son niveau le plus bas.

En cas de fortes pluies dans les passages les plus étroits le niveau monte de deux toises en quelques minutes emportant tout sur son passage. Autrefois des coupe-jarrets s’y dissimulaient mais jamais à plus de cent toises. Bref comme le dit l’adage « la sente du fol le fol jamais ne prendrais ».

Très peu ont réussies la traversée.

D’une longueur de dix lieues le canyon serpente s’élargie se rétrécis, le Coursprofond bouillonne, se calme. Puis à environ une lieue de poste de Bannières, la paroi sénestre du  canyon virait dextrogyre de quarante-cinq degrés, tandis que sa paroi dextre virait dextrogyre de cent soixante degrés, avant de redevenir parallèle à la paroi sénestre, formant ainsi une poche, située en contre-bas d’une toise. Là, le fond du Coursprofond générait une cascade. La poche se nomme la crique aux loups, elle mesure dix toises en son ouverture, trente en sa profondeur, et vingt en se largeur.

Cette poche se nomme: La Crique aux loups, elle mesure dix toises en son ouverture, trente en sa profondeur, et vingt en sa largeur.

Ses parois ne sont pas verticales mais en entonnoir, parfaitement lisses et suffisamment inclinées pour qu’un aventurier qui aurait réussi à rejoindre le monde perdu, puisse s'y laisser glisser sans trop de dégâts, cependant très loin de l’être assez pour rendre l’ascension envisageable.

Devant la Crique aux loups, le Coursprofond se transforme en torrent sur cent toises jusqu’à élargissement du canyon.

La crique au loup est divisée en trois zones toutes trois partent d’un angle, entre la paroi du canyon et celle de la crique, à l’autre, la première celle contiguë au cours naturel du Coursprofond est constituée d’eau et mesure quinze toises dans sa plus grande longueur, à peine passé 2 coudées dans la crique aux loups ou l’eau est quelque peu agitée, elle est limpide, fraiche, et lisse comme un miroir. La deuxième est constituée de sable et mesure cinq toises (dans sa plus grande longueur ?). La dernière est une prairie ....descriptif…. de dix coudées de long (ou, dans sa plus grande longueur ?).

La Crique aux loups est divisée en trois secteurs rayonnants. Le premier, celui contigüe au cours naturel du Coursprofond, est aquatique, il s'étire sur quinze toises dans sa plus grande longueur. Si l'eau, dans la Crique aux loups est quelque peu agitée, passées deux coudées, elle devient limpide, fraiche, et lisse comme un miroir. Le second est une étendue sablonneuse, tout au plus longue de cinq toises. Le dernier est une petite prairie grasse et verdoyante de dix coudées.

Dans cette prairie pousse un noyer centenaire foyer d’un couple d’écureuils roux, ce qui est surprenant dans un lieu où il semble seuls les animaux volants ou aquatiques peuvent accéder. Peut-être viennent-ils du monde perdu. Y a-t-il des écureuils dans le monde perdu de Sir Arthur Conan Doyle ?

La sente seule solution de continuité dans la pente de la paroi de la crique aux loups, large à cet endroit d’une coudée, relie les deux niveaux selon une pente de vingt pour cent.

Ensuite le canyon reprend son cours sinueux, plus ou moins large, jusqu’à la sortie de l’autre côté de l’inselberg.

Roland range le study-pad dans une poche, il a mémorisé la carte. Il s’oriente et se dirige vers l‘entrée du canyon.

Il est maintenant devant l’entrée, il observe le ciel qui est particulièrement couvert, les nuages sont bas et noirs.

Ils doivent être impressionnants vues du monde perdu                                       

Mieux vaut perdre un quart d’heure

Roland s’assied, prend l’oo’lu, se concentre, commence à jouer. Le vent chaud du sud souffle, les nuages s’élèvent, sont poussés vers le nord.

Roland se lève, il s’engage sur la sente du fol. Le vent continuera à souffler encore un long moment, le ciel sera complétement dégagé avant que Roland n’ai parcouru la moitié de la sente. Il porte l’oo’lu sur l’épaule, en bâton de marche sur ces terrains il serait un handicap.

Pour traverser les gués, et cheminer sur les parties inondées Roland enlève ses bottes et les suspend à l’oo’lu, puis les enfilent pour marcher sur les rochers, ou les galets. Il avance plus vite qu’il ne l’avait craint.

Deux à trois lieues heure dans ces conditions de marche c’est bien, je devrais être à Bannière vers dix-sept heure

Après un voyage dans la pénombre, il est ébloui par la luminosité.

Roland ne parvient pas à sommeiller, quelque chose plus fort que sa fatigue et sa raison, le pousse à marcher, droit devant lui, à l'aventure.

Un pas après l'autre, sans en être véritablement conscient, il se retrouve en un endroit qui lui rappelle un lieu familier qu'il n'a pas fréquenté depuis fort longtemps.

Roland au mépris de la prudence  pénètre dans la crique aux loups inondée de soleil, et découvre Amaelle, de l’eau jusqu’à la taille, elle prend son bain, Roland reste figé.

Ayant fini de se savonner Amaelle s’immerge, nage sous en direction du torrent, puis retourne vers la plage en dos crawlé.

Roland est fasciné.

Amaelle sort de l’eau elle se dirige vers ses vêtements, elle s’ébroue, sa natte ruisselle sur ses reins.

La main de Roland se crispe sur l’oo’lu.

L’oo’lu, fils de mère nature, joue (peut-être le mouvement engendré par la main de Roland, combiné au déplacement d’air dû à la cascade) une brise légère caresse Amaelle, qui en a la chair de poule.

Amaelle se retourne lève le regard vers Roland.

Quelle femme !

Heureusement que ma houppelande est fermée

Depuis combien de temps sait-elle que je suis là ?

Heureusement que la capuche cache mon visage

Mais elle me fixe dans les yeux !

Amaelle sans cessez de fixé Roland, se baisse, ramasse la cape verte et s'en drape.

 ***

Le talent c’est prendre ma description de la Crique aux loups et la réécrire comme KlairA l’a fait.

La suite des commentaires est là : Nouveau malentendu

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Scifan et Roland au MOOC Fantasy
Publicité
Traducteur
Archives
Publicité